lundi 24 octobre 2016

When the Cellar Children See the Light of Day

  • Disque, Folk, de Mirel Wagner, 2014, Finlande

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  • Pourquoi ça crame les oiseaux?

Décidément, j’ai encore envie d’écrire « comme son nom l’indique » : When the Cellar Children See the Light of Day, c’est donc quand les enfants de la cave voient la lumière du jour. Cela dit, dans ce disque, on sent bien qu’ils ne vont pas la voir de sitôt, voire que tout le monde sera mort avant de l’avoir vue.
Une poésie noire, sur les thèmes de la mort, de la peine, de la trahison, de la nuit, de l’enfance, toute en finesse et belle tranquillité.   

  • Ce dont il s’agit

Deuxième album de la chanteuse de folk finlandaise d’origine éthiopienne : on y trouve des notes de guitare et des arrangements minimalistes qui donnent des mélodies mélancoliques, servant des textes non moins torturés. La voix est douce, presque susurrée, et semble tranquille même dans la résignation : « you can’t eat the dirt, even if you wanna » : tu ne peux te nourrir de la saleté, même si tu le voudrais. Musicalement, on pense à Léonard Cohen, ou à Nick cave.


  

  • Ce n'est que mon avis

le premier album éponyme de Mirel Wagner m’avait déjà fait une très forte impression, notamment avec la chanson « no death », formidable de simplicité morbide.




Alors, qu’en est-il de ce deuxième album ?
Il est vrai que l’accroche est moins immédiate que pour le disque précédent, et que les chansons sont pour certaines plus difficile d’accès, le tempo étant encore plus lent. Mais après quelques écoutes, et en prenant le temps d’apprécier l’ambiance sombre et de comprendre les paroles pour les moyennement anglophones, on savoure finalement aussi bien ce petit bijou musical


Le style reste le même : la voix donne une impression d’intimité comme si la chanteuse nous récitait lentement ses petites histoires étranges à l’oreille. On retrouve le plaisir d’une beauté dénudée, spectrale, sans la caricature qu’on pourrait craindre avec ce type d’attitude et de thèmes. On sent une certaine modestie qui sert bien le coté profond mais sans chichis, tout en allant sans broncher assez loin dans le désespoir et le cruel pour faire sourire l’auditeur averti !



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